Ma thèse en 180 secondes (MT180) est un concours annuel se déroulant en trois étapes : des éliminatoires universitaires, une finale nationale et une finale internationale. Sa première édition a eu lieu en 2014 et a vu la participation de quatre pays fondateurs : Canada – Québec, Belgique, France et Maroc. La première finale internationale, correspondant à cette première édition, fut organisée par l’Acfas en octobre 2014 à Montréal, réunissant 3 candidats par pays, soit douze au total.

Lors de cette première édition, un Comité international (CI), regroupant des représentants des pays fondateurs, a été constitué en tant qu’organe de gouvernance de MT180 à l’échelle internationale. Parmi les décisions prises, figurent l’institution d’un principe tournant, parmi les pays représentés au CI, pour l’organisation de la finale internationale ainsi que la possibilité de la participation d’autres pays au concours, sur invitation du CI.

En 2015, à la suite de la finale internationale organisée par la France à Paris, la Suisse rejoint le concours et intègre le CI. De même, en 2016, à la suite de la finale internationale organisée par le Maroc à Rabat, l’Agence universitaire pour la francophonie devient membre du CI en tant qu’organisateur du concours dans tout pays francophone, ou disposant d’un vivier de doctorants et d’un public francophone, où aucune instance nationale ne s’est portée candidate pour l’organisation du concours. Ainsi, le CI est actuellement composé des représentants des organismes suivants :

AUF

  • Belgique : Université catholique de Louvain, Université libre de Bruxelles, Université de Liège, Université de Namur, Université de Mons, Université Saint-Louis Bruxelles
  • Canada-Québec : Acfas
  • France : France universités et CNRS
  • Maroc : Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) et Université Mohammed V de Rabat (UM5R)
  • Suisse : Conférence universitaire de Suisse occidentale (CUSO)

Selon le règlement adopté par le CI (https://mt180.international), on distingue actuellement trois catégories de pays prenant part au concours:

  1. Les pays dits organisateurs : ce sont les pays susmentionnés (y compris l’AUF) représentés au sein du CI et tenus d’organiser la finale internationale à tour de rôle ;
  2. Les pays participants au titre du parrainage de l’AUF ;
  3. Les pays dits invités et dont la candidature, répondant à certains critères, a été acceptée par le CI. A noter que dans cette catégorie, une candidature peut provenir d’un territoire couvrant plusieurs pays.

En accord avec ce règlement, la finale internationale est sensée regroupée une vingtaine de finalistes selon la répartition suivante : un finaliste par pays organisateur, un contingent de treize finalistes pour l’AUF et deux finalistes provenant de deux pays invités. A noter ici que l’AUF organise des demi-finales car le nombre de pays qu’elle parraine dépasse la trentaine.

Enfin, autre point important émanant du règlement adopté par le CI, les finales internationales sont dotées de trois prix du jury et d’un prix du public. Le jury est composé de la manière suivante : un membre simple par pays organisateur plus un président du jury désigné par le pays organisateur de la finale. Ce jury évalue les candidats selon trois critères : structuration scientifique, vulgarisation scientifique et implication. Chaque critère est noté sur 6 et pour compléter une note sur vingt, un dernier critère appelé « coup de cœur » est noté sur 2.